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COVID-19 : ce qui me motive à y consacrer des billets

Dernière mise à jour : 3 mars 2021


En voyant sur mon fil d’actualités Facebook l’article GRIPPE A (H1N1) Fausse pandémie et conflits d'intérêt? qui est paru le 10 février 2010 dans le Journal de Québec, je réalise à quel point je me garde habituellement loin des médias. Je ne suis donc pas étonnée qu’à l’époque, je sois passée à côté de cette nouvelle.


Mais voilà que la pandémie de COVID-19 a éveillé en moi une préoccupation que je n’avais pas du tout vue venir. Et depuis, elle me détourne régulièrement de mon travail.


Au début, j’ai mis en sourdine mon instinct et mon sens pragmatique parce que j’étais la seule de mon entourage à être en désaccord avec le confinement. Sans pouvoir me l’expliquer, cette mesure me semblait terriblement malsaine. J’aurais pourtant dû être en sa faveur étant donné que je suis de nature à m’inquiéter lorsque mes proches ont le moindre problème de santé, comme si la maladie allait me les ravir (conséquence du décès de ma mère quand j’étais adolescente). Donc, bien sûr, je craignais la COVID-19, mais pas tant pour moi que pour ma famille. Comme je me sentais un peu honteuse de ne pas penser comme tout le monde, je me suis rapidement ralliée à la majorité, allant jusqu’à me demander :


« Mais qu’est-ce qui cloche chez-moi ? »

Renier mon inconfort ne l’a cependant pas pour autant fait disparaître.


Plus le temps filait, plus ma compassion pour les personnes âgées puis pour les enfants, les adolescents, les commerçants et les gens en général qui souffrent de l’isolement forcé s’exprimait par une colère que je réprimais. Mon instinct du début qui s’est transformé en intuition me mettait sur des pistes que je validais par la suite par des recherches sur le web. Il y avait beaucoup trop d’incohérences pour que je les laisse passer.


Toutefois, être en accord avec ma nature profonde qui est hypersensible à la souffrance humaine et ne tolère pas l’injustice, c’est aussi répondre à l’appel intérieur qui me pousse à partager mes découvertes.


Je ne suis pas sans savoir que la polarisation est très intense en ce moment, c’est pourquoi je ne suis jamais à l’aise de relayer ce genre de publication.


Mais comme certaines informations essentielles à une bonne compréhension de la situation actuelle ne sont pas véhiculées dans les grands médias (ou si peu), je sors de ma zone de confort de temps en temps afin de contribuer à ma modeste échelle au retour à l’équilibre, l’inaction n’étant pas une option pour moi. Heureusement, je suis si bien entourée que bien que mes opinions soient souvent en sens contraire, mes proches m’aiment inconditionnellement. J’en remercie la vie !


Bref, je souhaite que des drames bien pires que la COVID-19, qui n’est pas si mortelle qu’on veuille le faire croire, soient considérés dans l’équation.


Mon beau-père qui a 96 ans a récemment été hospitalisé à deux reprises pour la COVID-19 avec une charge virale très élevée au premier épisode.


Chaque fois, j’ai vu rouge parce qu’il n’avait pas le droit à de la visite pour lui remonter le moral et s’assurer sur place qu’il recevait de bons soins. Mon expérience avec ma mère puis avec mon père qu’on veillait jour et nuit à tour de rôle, mes frères, ma sœur et moi, pour les soutenir lorsqu’ils étaient hospitalisés et ma nature combative teintaient ma perception d’une nuance qui n’était pas du tout compatible avec celle de mon époux. Je n’avais toujours pas digéré le décès de ma belle-mère en mai dernier qui s’est retrouvée du jour au lendemain sans la présence réconfortante de ses enfants, sa raison de vivre. Je suis persuadée que sans le confinement, elle serait encore parmi nous aujourd’hui. Alors, craignant que mon beau-père meure complètement seul, j’ai pleuré de rage toute la journée. J’étais si crinquée que l’unique moyen de me ramener a été d’accepter la généreuse offre de ma sœur qui m’a transmis de l’énergie à distance. Ça m’a fait un bien fou ! Tellement que depuis, je suis beaucoup plus zen face à tout ce qui se passe. Tout un changement de cap ! Près d’un an de frustrations résolues en quelques minutes. Mon désir que les mesures sanitaires cessent n’est pas moins important pour autant. Il est simplement plus confortable à vivre.


Donc, voilà mes principales motivations à agir.


TOUT ÇA POUR VOUS DIRE

Que je ne suis pas complotiste.


Je respecte toutefois leurs points de vue, même si j’ai parfois du mal à adhérer à leur vision. J’estime d’ailleurs que leur place dans la société est tout à fait légitime, simplement parce qu’ils favorisent l’équilibre.


Pourquoi ?


Parce qu’une nation dans laquelle tout le monde pense toujours de la même façon risque de graves dérives.


Voilà pourquoi il est essentiel que les complotistes bénéficient de la liberté d’expression au même titre que n’importe qui.


Il est vrai que dans leurs rangs, on compte des extrémistes et que la désinformation sévit, mais comme c’est le cas pour toutes les idéologies, il n’y a pas lieu de les bâillonner pour autant.

Est-ce que toutes les personnes qui sont en faveur des mesures sanitaires ou des vaccins sont modérées ?


Bien sûr que non !


La preuve ; il existe en ce moment une censure qui va au-delà de l’entendement. C’est du jamais vu. Pourtant, la liberté d’expression est un droit fondamental. Tout individu qui y porte atteinte est en violation de la charte des droits et liberté et par conséquent dépasse largement le qualificatif d’extrémiste. Dans leur cas, « oppresseurs » ou « dictateurs » sont les termes à employer.


Et c’est sans compter qu’eux non plus ne donnent pas leur place dans le domaine de la désinformation.


Si notre société s’ouvre au dialogue en accordant la parole à tous pour que chacun puisse faire son bout de chemin vers l’autre, je pense sincèrement que nous pourrons nous sortir de cette impasse. C’est pourquoi je nous encourage à faire un pas à l’extérieur de notre zone de confort en nous écoutant les uns les autres et en nous exprimant le cœur grand ouvert, sans céder à la peur qui est la pire des conseillères lorsqu’elle prend toute la place.

La divergence d’opinions est saine quand elle mène à l’équilibre. De plus, le peuple québécois est pacifique. Les manifestations qui ont eu lieu jusqu’à maintenant le prouvent hors de tout doute.

Alors, soyons confiants et discutons. Le dialogue est le meilleur moyen de nous en sortir.


À PROPOS DE MON BEAU-PÈRE

Bien qu’il ait 96 ans et que sa santé soit hypothéquée, présentant plusieurs comorbidités auxquelles une maladie (que ce soit la COVID-19 comme ce fut son cas ou une autre) est susceptible de lui être fatale, il s’en est remis sans grands symptômes, sauf une fatigue et un manque d’appétit. Il ne lui reste plus qu’à reprendre des forces et à retrouver ses repères.

Comme pour la grande majorité des guérisons pour sa tranche d’âge, dont la condition physique est souvent extrêmement fragile, son rétablissement ne fera malheureusement pas les manchettes pour équilibrer les reportages qui sont beaucoup trop polarisés sur les drames alors que ces derniers sont pourtant bien moins nombreux que les dénouements heureux.


 

Article paru dans le Journal de Québec du lundi 8 février 2010 :





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